Petit Crayon Champion du Pot
Messages : 2055 Date d'inscription : 27/09/2011 Age : 29
| Sujet: Élise Bottero Sam 30 Juin - 16:17 | |
| Nom : Bottero Prénom : Élise Âge: 15 ans Physique: Bien qu’étant de petite taille, Élise est un poil plus grande que Jude. Mis à part cela, son état physique est tout simplement catastrophique : elle n’a plus que la peau sur les os. C’est du moins ce que l’on peut penser au premier regard. Elle tient en effet une forme digne de ce nom compte tenu de ses antécédents médicaux. Seules quelques mèches folles d’un châtain rayonnant tombent encore sur son front dégarni et encadrent tant bien que mal son visage creusé. Des grandes cernes ont élu domicile sous ses yeux, preuve de sa fatigue constante. On peut toutefois lire au fond de ses yeux une détermination de fer. Elle porte très souvent un chapeau ou un bonnet pour dissimuler le peu de cheveux qu’il lui reste, cause des chimiothérapies qu’elle a du suivre. Caractère : Si elle sait être disciplinée voire docile, elle ne se laissera jamais pour autant marcher sur les pieds. Lorsqu’elle souhaite quelque chose, Élise fera tout ce qui est en son pouvoir pour l’obtenir. Dépourvue de toute opinion politique, elle a pourtant récemment développé une rancœur envers le gouvernement, ou plutôt une haine sans nom. Le défaitisme étant une chose qu’elle répugne, elle se bat au quotidien pour redonner le moral à ceux qui le perdent. Vive d’esprit, elle a son caractère bien trempé et ses mots peuvent s’avérer aussi redoutable que la plus aiguisée des lames. L’amitié est la valeur phare de sa vie. Histoire: Élise Bottero commençait bien dans la vie. Née dans une famille moyenne mais élevée avec tout l’amour du monde, très vite appréciée par ses camarades de classe, loin des soucis adultes, elle s’épanouissait dans la banlieue de Pabarce. Puis le pire arriva. À l’aube de son quinzième printemps, elle se découvrit sourcière. Tout se passa ensuite très rapidement. Des hommes envahirent leur domicile le soir même, l’emmenèrent de force jusqu’à cette grande salle d’hôpital aux murs nacrés sans fenêtre. Dans le capharnaüm engendré par ses protestations, elle comprit simplement qu’il s’agissait d’une opération d’ordre génétique. Seule la souffrance lui resta ensuite en mémoire. Le lendemain, lorsqu’elle se réveillait sur le lit d’un hôpital bien réel, la situation fut enfin tirée au clair. Le gouvernement avait voulu lui ôter son don, ce qu’ils avaient réussis à faire, mais rien ne s’était déroulé comme prévu. L’opération avait dérapé, ses gènes avaient été touchés, son système immunitaire anéantit : un cancer s’était tranquillement installé dans son organisme affaibli. Les médecins ne lui dirent jamais clairement, mais Élise comprit qu’elle n’en avait plus pour longtemps. Aujourd’hui, elle feint de reprendre une vie normale avec sursis, mais bien d’autres projets sont nés en elle. Ils lui avaient volés sa vie, elle comptait bien le leur faire payer. | |
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