Belsambar Catægis

Histoire
Issu de la famille royale, Belsambar a grandi entouré des meilleurs précepteurs, des meilleurs enseignants, des meilleures gouvernantes. Pourtant, cela n'a pas suffi à faire de lui un prince héritier exemplaire: en entrant dans l'adolescence, le jeune homme s'est révolté contre les us et les coutumes de son peuple, allant jusqu'à clamer haut et fort que le trône ne l'intéressait pas. Son père, effondré, le laissa vaquer à ses occupations clandestines, avant de décider que cela avait suffisamment duré: d'une main de fer, il ordonna à Belsambar de ne pas quitter l'enceinte du château, et donna l'ordre à aux gardes royaux de veiller à ce que son rejeton obéisse. Néanmoins, le jeune prince au tempérament fougueux trouva le moyen de surmonter cette nouvelle difficulté. Les habitants de la cité le virent bientôt vagabonder, faisant fi des menaces qui pesaient sur ses épaules insouciantes. Pour esquiver les gardes royaux, Belsambar n'hésitait pas à faire un large détour, s'enfonçant parfois très profondément dans le désert battu par les vents, entourant la capitale. Cela ne lui faisait pas peur. Qu'aurait-il pu craindre ?

Apparence
Belsambar, actuellement âgé de 18 ans, ne prête guère attention à son apparence. Certes, il est l'héritier du trône, mais (comme pour le reste de l'apparat qui sied à son rang, d'ailleurs) les tenues richement parées que portent son père et ses cousins ne lui inspirent que le dégoût. En effet, escalader les à-pics rocheux en veste de brodequin peut s'avérer risqué. C'est pourquoi l'intéressé préfère de loin les tenues discrètes: la plupart du temps, un simple pantalon de toile maintenu par un bout de tissu fait l'affaire, car il aime se promener torse-nu. Le reste de sa tenue vestimentaire se compose d'une chemise à lacets beige, et de brassards en cuir servant à protéger ses bras de diverses blessures lors de ses excursions montagnardes.

Physiquement, Belsambar est plutôt plaisant à regarder: bien fait, le visage aux traits harmonieux, la peaux mate et les cheveux sombres, avec lesquels tranchent ses yeux gris, il donne l'aspect "beau brun ténébreux" dont les demoiselles raffolent d'ordinaire. Toutefois, son corps comporte de nombreuses cicatrices, souvenirs de ses vadrouilles. De plus, il possède un tatouage impressionnant au niveau du dos, représentant des ailes pourpres. Mais comme c'est un de ses amis qui tenait l'aiguille, le motif est plutôt douteux et ressemble fort peu à une paire d'ailes digne de ce nom. Heureusement que Belsambar n'a pas d'oeil derrière la tête.

Le jeune prince garde toujours une courte épée sur lui, qu'il manie avec dextérité.

Personnalité
L'adjectif qui caractériserait le mieux Belsambar est sans nulle le mot "rebelle". Quoique dise son père ou ses précepteurs, il pense toujours le contraire, que ce soit par opinion réelle ou par pur esprit de contradiction. Se moquant pas mal de l'avis (et de l'expérience) de ses aînés, il fait ce qui lui plaît quand ça lui chante. Entêté, prétentieux, fanfaron... à dire vrai, le jeune prince ne possède pas vraiment les qualités requises pour devenir roi. Il se contre-fiche de la politique ou de l'économie, lui, tout ce qui l'intéresse, c'est conserver sa liberté, ses choix. Du moment qu'il peut flirter avec une ou deux bergères, ferrailler gaiement en chemin, chevaucher cheveux dans le vent, Belsambar est content.
Il est toutefois loin d'être idiot, et se révèle particulièrement perspicace quand il s'agit de deviner ce qu'un tiers tente de lui dissimuler. Il prend toutes les mauvaises nouvelles avec sarcasme, possède un répertoire de jurons extrêmement bien garni (en langage courant comme dans la Langue Ancienne), et n'hésite pas à s'en servir à tout bout de champ.
Belsambar reste néanmoins fidèle aux valeurs qu'il défend, et si une personne parvient à lui arracher quelques paroles sincères, il lui reste lié pour la vie. Mais pour l'instant, il n'a pas beaucoup d'amis...

Pouvoir
Comme la plupart des membres de la famille royale, Belsambar possède le don de contrôle à l'air. Pourtant, contrairement aux autres, le jeune homme ne dissimule pas cette capacité, ce serait même plutôt le contraire: lors de ses escapades, le prince héritier aime s'exercer, que ce soit pour tourmenter les soldats royaux, ou pour soulever les robes des jolies filles. Il a ainsi acquis un contrôle instinctif et parfois brutal, bien loin des cours théoriques qu'on aurait pu lui enseigner au palais.